Duel Fillon / Copé: La Solution pour une sortie de Crise… un nouveau Vote !
#Copé propose une nouvelle élection dans… 2 ans ! Alors… c’est encore l’arlésienne ? ! (mis à jour le 2/12/2012) Tout a commencé sur l’idée d’organiser une élection, pour confirmer l’aspect démocratique du Parti en désignant d’une manière incontestable le nouveau Président de l’UMP, en vue des Elections Présidentielles de 2017, et de procéder comme le PS, qui a opté pour des primaires…
Tous les sondages donnaient depuis plusieurs mois François Fillon favori et largement en tête devant François Copé qui Lui même s’estimait Gagnant ! Vous connaissez la suite !! Personne n’avait prévu un résultat de scrutin aussi serré, à quelques dizaine de voix près pour l’un ou pour l’autre des candidats ! Incroyable !
Hélas… rien ne s’est passé comme prévu, pour le plus grand désarroi des Militants (tes) et Sympathisants (tes) …
Aujourd’hui nous tentons d’être objectifs pour essayer de comprendre l’avenir de l’UMP au delà des rivalités entre les deux Hommes…Vers un nouveau vote ? C’est la seule solution équitable dans l’état actuel des choses. ILs ont des qualités indéniables et des ambitions louables comme tout homme politique. Le vote des adhérents paraissait la solution facile…
C’était sans tenir compte de la Personnalité des deux Hommes, dans le cas où les départager à l’amiable serait une véritable gageure ! Comment les Partisans des candidats n’avaient-ils pas prévu une issue avec un résultat de scutin quasi équivalent ?
La suspicion à fait rapidement place au doute sur le contrôle des votes, avec une série d’erreurs et de tricheries avérés dans les Bureaux, ce qui a permis de qualifier le Vote comme définitivement « Nul » !
Ce n’est sont pas les commissions COCOE et autres qui pourraient convaincre François Fillon et ses partisans, que de reconnaitre la victoire à François Copé, tant l’attitude de ce dernier : « J’y suis j’y reste ! », n’est pas la bonne, dans ce climat de contestation, malgré les proclamations successives, comme quoi : IL est le Président Elu de L’UMP !
L’ultimatum de l’ancien chef d’Etat est le dernier d’une longue série. Sorti de sa retraite politique, Nicolas Sarkozy va peser de tout son poids d’ancien président pour tenter de mettre fin à la guerre des chefs qui gangrène pour la troisième semaine d’affilée son ancien parti, l’UMP, première formation d’opposition en France.
Alors que le divorce semble consommé entre l’ancien Premier ministre François Fillon et le secrétaire général sortant de l’UMP, Jean-François Copé, M. Sarkozy a fixé un ultimatum aux deux hommes qui se déchirent pour la présidence du parti: trouvez une solution avant mardi ou » je dirai que vous êtes tous les deux disqualifiés » pour diriger l’UMP.
L’ultimatum de l’ancien chef d’Etat est le dernier d’une longue série depuis le début de cette crise politique, une des pires pour la droite française depuis plus de 50 ans. MM. Fillon et Copé ont avant lui adopté le ton martial de l’ultimatum, ainsi que l’ancien ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. En vain.
L’élection à la présidence de l’UMP (Union pour un mouvement populaire) de Jean-François Copé, tenant d’une droite dure, au terme d’un scrutin très serré entaché de fraudes, a accouché d’une droite divisée. Si le parti n’a pas formellement implosé, ses députés siègent désormais dans deux groupes différents à l’Assemblée nationale selon leur soutien à M. Fillon ou à M. Copé. Les militants UMP, obligés de suivre le « suicide en direct » de leur parti, selon le mot du quotidien conservateur Le Figaro, plébiscitent l’idée d’un nouveau vote et commencent à rejeter dos à dos les deux hommes.
Ces derniers n’ont jamais pu trouver d’accord sur les conditions d’un vote, M. Fillon exigeant une « direction collégiale » pour l’organisation du nouveau scrutin, M. Copé exigeant que son rival dissolve d’abord son groupe dissident à l’Assemblée nationale. Les deux clans ont mis fin la semaine dernière à toute négociation.
C’est dans ce contexte que Nicolas Sarkozy, qui s’est entretenu longuement avec les deux hommes jeudi et vendredi, intervient.
Pour Nicolas Sarkozy, ont rapporté plusieurs sources UMP à l’AFP, la situation a « assez duré » et chacun des deux rivaux « doit faire un pas vers l’autre ». Une de ces sources a insisté sur le fait que l’ancien chef de l’Etat avait mis un « coup de pression » sur les belligérants.
En milieu de semaine, son entourage avait fait savoir qu’il était « excédé » par cette lutte fratricide pour la présidence de l’UMP, passage obligé sur la route de leur ambition présidentielle.
Pour l’heure, il ne s’est pas exprimé publiquement. Comme tous les anciens présidents, M. Sarkozy, en retrait de la vie politique depuis sa défaite à la présidentielle de mai, est membre de droit du Conseil Constitutionnel mais tenu à un devoir de réserve.
S’engager ouvertement dans la bataille de l’UMP serait considéré comme un manquement à l’indépendance du Conseil.
Pour un ancien ministre de droite, « le fond du problème, c’est que lorsqu’on devient président de l’UMP, on peut devenir président de la République. Voilà ce qui leur fait perdre la tête ».
« Fillon attend que Copé fasse le premier pas, et Copé attend que Fillon fasse le premier pas. Ca peut durer assez longtemps… », soupire le député UMP Damien Meslot.
Chez les militants, la lassitude est grande. « Je suis comme beaucoup de gens déçu. Pour moi, c’est clair, Copé et Fillon ne sont plus crédibles », juge Grégory, un militant du nord de la France.
Un autre militant propose lui de mettre MM. Copé et Fillon » dans une pièce « , » comme dans un conclave « , et de ne pas les laisser sortir tant qu’une solution n’a pas été trouvée.
Deux Hommes, un seul Chef !, telle doit être l’issue, faisant appel à la sagesse collective qui saura les ramener à la raison, nécessité oblige !
« Nul conseil n’est plus loyal, que celui qui se donne sur un navire en péril» (Léonard de Vinci)
L’UMP est un grand Parti Démocratique, mis à part une bataille d’égos, n’en déplaise aux médias et aux journaleux de la gôche bien pensante en quête d’audimat et d’effet d’annonce… L’UMP en sortira grandi !
Pour Hervé Gattegno, dans un Parti bâti sur le Culte du Chef, faire choisir les militants aurait exigé de rénover l’UMP en profondeur.
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