Qui est Mr Le Ministre Vincent Peillon est-il un imposteur ?
Je suis étonné de voir absents du débat les éléments de carrière de notre bon ministre, qui sont pourtant bien instructifs à son égard.
(NB : j’ai sans doute manqué le début des débats). C’est curieux, mais il me semble aussi que la presse n’a pas toujours été aussi indulgente à l’égard de nos hommes politiques…
1) Peillon n’est pas agrégé. C’est un agrégé interne (ce titre n’a pas d’existence officielle), c’est-à-dire qu’il a été nommé directement, sans concours, agrégé, compte tenu …..de ses autres diplômes et….de quoi au juste ?? Chaque année de nombreux échelons sont ainsi franchis par « attribution » lors de commissions paritaires ou « sur demande d’un Inspecteur » ou après entretien oral ou passage devant une classe seulement . Il a donc le titre, l’échelon administratif, et….la rémunération correspondante et tous les avantages liés à cet échelon …
2) Il a été nommé directeur de recherche au CNRS en 2002… sans en avoir la moindre qualification. DUR c’est dur, très dur, surtout en philo….. ; il y faut une habilitation à diriger les recherches, où est-elle ? Une vague thèse sur Jules Ferry n’y suffit évidemment pas. Quels travaux a-t-il produit ??? On cherche vainement…
3) Député européen, il a figuré parmi les plus absentéistes de tous, le tout pour 10500 euros nets par mois, et sans impôts. Et il parle de nantis…
CONCLUSION :
Gilles Bernheim, qui avait mené campagne contre le « mariage » entre homosexuels, a dû « démissionner » de ses fonctions de Grand Rabbin sous le prétexte qu’il aurait laissé dire « qu’il était agrégé de l’Université« .
En revanche, Vincent Peillon, ministre de l’Education Nationale, reste tranquillement à son poste alors qu’il laisse se propager l’idée qu’il est lui aussi agrégé de l’Université, sans rectifier. En fait, comme dix pour cent des fonctionnaires, il a été nommé agrégé au choix par une commission paritaire. C’est ce qu’on appelle une promotion interne?
Dans tous les corps de la fonction publique, ce genre de promotion existe et, par exemple, le grade et la fonction de préfet, d’ambassadeur ou d’inspecteur général peuvent être attribués à n’importe qui, même à un analphabète, par le président de la république, successeur du Roi.
François Mitterrand a usé de ce droit régalien en nommant des copains, simples instituteurs, directement aux plus hauts postes de la fonction publique dès sa prise de pouvoir, et Nicolas Sarkozy avait le droit d’imposer son fils à la présidence de l’EPAD. Il eût fallu qu’il fût aussi habile que Mitterrand pour domestiquer les journalistes,
Il est donc difficile de reprocher à Vincent Peillon de ne pas être un véritable agrégé de l’Université même s’il l’est seulement au choix et sans avoir obtenu le diplôme correspondant.
Et pourtant, Alain Pommellet, agrégé de Mathématiques (sur concours externe) et membre du corps des professeurs de classes préparatoires aux Grandes Ecoles, n’hésite pas à qualifier son ministre d’ »escroc ». Oh que ce n’est pas beau ! Même si Vincent Peillon veut appliquer aux professeurs de classes préparatoires la loi du « travailler plus pour gagner moins », ceci afin de supprimer à terme les Grandes Ecoles, considérées comme « élitistes ».
Source: Alain Pommellet
A LIRE : Vincent Peillon :
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«Ces 60 000 postes, ce n’est pas une gabegie»
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